Expositions à Genève

La force de gravitation, un phénomène physique omniprésent, est au cœur de notre quotidien, notamment quand on trébuche ou l’on tombe.
Depuis l’Antiquité, la compréhension de la chute des corps et de la gravité a évolué, avec des contributions majeures de scientifiques comme Aristote, Galilée, Newton, et Einstein. Ces pionniers ont réalisé des expériences emblématiques, telles que celle de Galilée avec son plan incliné et de Newton avec sa pomme.
L’exposition "Par la force des choses", vivement interactive, nous plonge dans cette fascinante exploration de la gravité à travers divers dispositifs, tels que des plans inclinés, pendules, et gyroscopes.
Accessible gratuitement en français et en anglais, elle offre une opportunité unique de redécouvrir la gravitation et prépare le terrain pour la prochaine exposition du Musée d’histoire des sciences, axée sur le vélo, en 2024.

L’artiste Nicolas Muller se concentre sur les marges et l’envers du décor. Dans sa carte blanche au Musée Ariana, il explore les collections de céramique et de verre en s’intéressant aux détails souvent négligés : papiers de soie froissés, napperons gaufrés, post-it et empreintes d’œuvres sur les rayonnages.

À travers des dessins, des vidéos et des installations poétiques, Muller révèle la face cachée des objets, leur altération et leur absence. Ses œuvres mettent en lumière le lien avec les collections, évoquant notamment les motifs de la porcelaine chinoise et l’usure du temps sur les matériaux. Par son approche délicate, il dévoile subtilement l’essence des objets et leur conservation.

Le Muséum sera fermée toute l’année 2024 pour permettre la reorganisation des collection dans le nouvel bâtiment en cours de construction et permettre une nouvelle organisation des lieux d’accueil et d’exposition.

Pour sa résidence au Fonds municipal d’art contemporain (FMAC) en 2024, la commissaire d’exposition Isaline Vuille propose d’explorer la collection d’art contemporain de la Ville de Genève à travers le prisme des espaces d’art indépendants. La programmation comprendra trois expositions expositions, ainsi que des rencontres, des événements performatifs et des concerts.

Première vague : coalitions - avec Damian Navarro. Une traversée partielle de la collection du FMAC, enrichie de témoignages d’artistes, de collections privées et d’archives personnelles. L’exposition, réalisée en collaboration avec divers artistes, présente des œuvres, des documents, des photographies, des flyers et autres ephemera.
Deuxième et troisième vagues en septembre et octobre 2024.

Le Musée d’ethnographie de Genève (MEG) présente « Mémoires. Genève dans le monde colonial », une exposition qui explore l’histoire de ses collections issues de l’ère coloniale. Cette exposition participative invite à réfléchir sur le rôle du MEG durant la période coloniale, son engagement envers les communautés d’origine, et la lutte contre les discriminations. Elle examine aussi l’avenir des collections et l’identité des objets des siècles après leur acquisition, en collaboration avec de nombreux partenaires pour aligner le propos avec les réflexions décoloniales actuelles.

Jean Dunand, figure emblématique de l’Art déco, est connu pour ses paravents laqués, ses vases en métal repoussés et ses pièces d’orfèvrerie. Le Musée d’art et d’histoire de Genève, qui possède déjà une remarquable collection de ses œuvres, a maintenant l’opportunité unique d’acquérir son établi grâce à la Société des amis du Musée d’art et d’histoire (SAMAH).

Cet établi, présenté lors de l’exposition "Jean Dunand l’Alchimiste" en 2023, offre un aperçu rare de l’outillage utilisé par l’artiste et constitue un élément essentiel de son processus créatif. La présentation de cet établi, aux côtés de plusieurs œuvres de Dunand issues des collections du MAH, permet au public de mieux comprendre l’interaction entre l’outillage et les œuvres créées. Parmi les pièces exposées, on trouve un casque exceptionnel avec visière, récemment acquis par la SAMAH pour le musée.

Cette exposition au musée Barbier-Mueller réunit les œuvres en verre de John Armleder avec des pièces d’Afrique, d’Asie et d’Océanie de la collection Barbier-Mueller.

Ami proche de la famille Barbier-Mueller, John Armleder a débuté cette collaboration en 2017 avec une sculpture en verre dédiée à Jean Paul Barbier-Mueller.

L’artiste a choisi des œuvres transparentes et peu exposées, tandis que les pièces de la collection ont été sélectionnées pour leur connexion esthétique et leur potentiel à explorer divers thèmes. Cette collaboration offre une vision renouvelée de la collection, en suivant le principe de "remise en jeu" de l’artiste.

Konrad Witz est un peintre important du début du XVe siècle. En 1434, il s’installe à Bâle, attiré par le grand concile de l’Église catholique. Jusqu’à sa mort en 1447, il crée plusieurs grands retables, dont seuls quelques fragments ont survécu. Witz se distingue par son intérêt pour la représentation réaliste de la lumière, des ombres et des reflets, ainsi que par la profondeur de ses espaces et paysages, montrant l’influence de la peinture flamande.

Le Musée d’art et d’histoire de Genève propose une exposition où les œuvres de Konrad Witz dialoguent avec celles de Jean Frédéric Schnyder. Cette exposition comprend 61 œuvres de Schnyder qui répondent avec humour au grand retable de la cathédrale de Saint Pierre de Genève. Schnyder présente une série de tableaux représentant trois fleurs, chacune dans une composition légèrement différente, illustrant la répétition dans la peinture figurative.

Le Musée d’art et d’histoire de Genève (MAH) organise une exposition sur Irène Zurkinden, artiste suisse active dans le milieu surréaliste parisien.
L’exposition présente 49 dessins, deux peintures et quatre carnets de croquis de la période 1929-1939, mettant en lumière son talent et ses interactions avec des figures comme Man Ray, Marcel Duchamp et Salvador Dali.

Organisée pour le centenaire du Manifeste du Surréalisme, l’exposition célèbre les idéaux de liberté et de rêve du mouvement surréaliste. Un projet de recherche complémentaire inclura une monographie sur Zurkinden et un catalogue en ligne de la collection surréaliste du MAH.

Le Musée Rath, en partenariat avec le Musée d’art et d’histoire de Genève (MAH) et le Muséum (MHNG/MHS), propose une exposition sur la bicyclette, explorant ses aspects techniques, historiques, sociologiques et artistiques. L’exposition retrace l’évolution du vélo depuis le 19e siècle jusqu’à aujourd’hui, mettant en lumière son impact sur l’urbanisme, sa place dans la société contemporaine et son rôle dans la promotion de la mobilité douce.

La scénographie de l’exposition, qui occupe deux étages, développe plusieurs thématiques en présentant des vélos de collection, des objets et de l’iconographie. Des dispositifs interactifs permettent aux visiteurs de comprendre les aspects techniques du vélo, comme la roue libre et les matériaux des cadres. Une installation d’un vélo éclaté et des documentaires rappellent l’évolution continue du vélo.

Le Centre d’Art Contemporain Genève présente l’exposition "Une cosmologie à partir de Violeta Parra" de l’artiste Julieta Hanono, au Project Space.

Julieta Hanono, née à Buenos Aires, vit et travaille entre Paris et Rosario. Son travail transdisciplinaire comprend textes, dessins, broderies, films, néons, et affiches. Elle explore le langage comme moyen de traduire des récits personnels et collectifs, ancrés dans les luttes féministes et indigènes latino-américaines.

Proposée par la curatrice Mara Montanaro, cette exposition présente une cosmologie débutant par Violeta Parra et s’étendant à d’autres femmes importantes pour l’artiste, incluant poètes, militantes et écrivaines.

Au travers de cinq lignes de parcours successives, Loin des usages du monde, Danser avec les dieux, Rire avec les dieux, Juger les dieux des autres et Magasin des croyances, cette exposition propose une vision différente de la religion.

Plus de 100 œuvres, dont des livres rares et des objets de pratique rituelle, sont rassemblés ici afin de proposer un dialogue interreligieux autour des rites, des jeux et des visions hérités de l’époque antique et qui ont toujours accompagné les cultes polythéistes comme monothéistes.

L’exposition Jouer avec les dieux propose d’apprécier sous un autre angle la mémoire et l’actualité des religions ; elle souligne ainsi le besoin humain fondamental de faire un pas de côté pour côtoyer l’invisible.

Le Musée Ariana a vu sa collection contemporaine évoluer de manière significative entre 2010 et 2024. Cette évolution est le résultat d’une démarche prospective audacieuse et innovante de l’équipe scientifique. Chaque acquisition, qu’il s’agisse de céramiques avant-gardistes ou de pièces de verre contemporaines, est soigneusement sélectionnée pour sa capacité à enrichir le patrimoine existant tout en apportant une vision nouvelle et stimulante.

Toutefois, cette liberté de choix est souvent soutenue par la générosité des mécènes, soulignant ainsi l’importance de leur contribution financière dans l’évolution dynamique de la collection du musée. Les choix artistiques rigoureux de l’équipe du Musée Ariana, combinés à la générosité des mécènes, ont permis de constituer une collection contemporaine riche et diversifiée.

Cette exposition offre aux visiteurs l’occasion de découvrir les œuvres qui incarnent la vision prospective du musée, soulignant ainsi leur impact durable sur l’appréciation des arts céramiques et verriers contemporains.

Le Musée d’art et d’histoire lance un nouveau cycle appelé PlasMAH. Ce programme unique, qui se déroulera sur plusieurs années, invite chaque été un.e designer, un.e architecte ou un.e artiste à transformer l’espace de la cour intérieure du musée. L’objectif est de créer une œuvre ou une structure qui non seulement met en valeur l’architecture du bâtiment de Marc Camoletti, mais aussi propose de nouvelles façons pour les visiteurs d’interagir avec le musée.

PlasMAH a pour but d’imaginer le musée du futur, en lien avec le projet d’agrandissement et de restauration en cours.

Pour sa première édition, PlasMAH a fait appel à l’artiste Vincent Lamouroux. Il a conçu une passerelle qui surplombe la cour intérieure et relie deux façades opposées, distantes de 28 mètres. Cette passerelle offre de nouvelles perspectives sur le bâtiment, mettant en valeur ses symétries, volumes et transparences. Elle propose également une expérience physique unique, jouant avec la sensation de vertige.

L’exposition se concentre sur les liens entre les objets et leur capacité à captiver notre regard. Inspirée par les idées novatrices de l’archéologue Waldemar Deonna, elle interroge le mystère de l’attraction exercée par les œuvres d’art et les objets du quotidien. À travers les auras, les halos et les imaginaires visuels de l’hypnotisme, elle nous invite à plonger dans une expérience sensorielle et intellectuelle immersive.

La première partie de l’exposition, située dans les salles palatines, s’appuie sur les écrits de Deonna pour explorer la "propriété fluidique" des objets, leur charme mystérieux et leur pouvoir émotionnel. En croisant des pièces de diverses époques et origines, elle met en lumière leurs résonances symboliques et anthropologiques. À travers des confrontations visuelles, elle évoque l’hypnose du regard et l’extase des sens, invitant le spectateur à un voyage temporel et spirituel.

La seconde partie de l’exposition, conçue par l’artiste Tony Oursler, propose une installation multimédia immersive qui synthétise l’histoire des imaginaires visuels de l’hypnotisme. Cette expérience audiovisuelle plonge le visiteur dans un univers captivant, où les frontières entre réel et virtuel s’estompent, invitant à une exploration sensorielle et introspective des pouvoirs de l’esprit et de l’imagination.

Le MAMCO s’apprête à entamer une rénovation majeure de son bâtiment en 2025, un projet qui durera au moins trois ans. Avant ces travaux, le musée invite le public à participer à une exposition unique. Les visiteurs, amis, membres et partenaires peuvent demander la (ré)apparition de leurs œuvres préférées de la collection du MAMCO pour cette dernière exposition avant les travaux.
Depuis 2016, la collection du MAMCO s’est enrichie et diversifiée, comptant désormais plus de 6’000 œuvres, notamment dans les domaines de l’art minimal, conceptuel, Fluxus, et des nouvelles tendances de la création contemporaine.
Pour célébrer ses 30 ans, le MAMCO offre une entrée gratuite pendant toute la durée de l’exposition, accompagnée d’un programme d’interventions publiques.

Cette initiative offre une occasion unique de revisiter et d’interagir avec la riche collection du MAMCO avant le début de sa transformation.

Le Centre d’Art Contemporain Genève organise une exposition exceptionnelle dans son espace dédié aux projets spéciaux, le Project Space. Cette exposition met en lumière le travail de Paolo Colombo, un artiste peintre de renommée. Paolo Colombo n’est pas seulement connu pour ses œuvres artistiques, mais aussi pour son rôle significatif au sein de l’institution. En effet, il a été le directeur du Centre d’Art Contemporain Genève pendant une période marquante, de 1989 à 2002.

Sous sa direction, le centre a connu une évolution importante, accueillant de nombreuses expositions innovantes et devenant un lieu incontournable pour l’art contemporain.

Quand, en 1890, le Musée Ariana est légué à la Ville de Genève, il comprend alors un impressionnant total de 118 vitraux acquis sous l’autorité de Gustave Revilliod (1817-1890). Depuis lors, l’institution a vu sa collection s’enrichir de manière remarquable, comptabilisant désormais plus de 400 pièces, datant du 12e au 21e siècle.

Dans le cadre de la série « L’Ariana sort de ses réserves », le cinquième volet vise à mettre en lumière une sélection de ce patrimoine exceptionnel. Cette exposition offre une occasion unique de découvrir ces trésors artistiques, témoins de l’évolution des arts du feu à travers les siècles.

Le Centre d’Art Contemporain Genève est ravi d’annoncer une exposition personnelle dédiée à l’artiste brésilien Antonio Obá à l’automne 2024. Cette exposition offrira aux visiteurs l’opportunité de découvrir les œuvres d’Obá, qui explorent des thèmes tels que l’identité, la mémoire et les traditions brésiliennes à travers des techniques mixtes et des matériaux variés. L’événement s’inscrit dans la mission du centre de promouvoir la diversité et l’innovation artistique, tout en mettant en lumière des artistes de renommée internationale.