Expositions à Bâle

La nouvelle mise en scène de la collection du Musée Tinguely est entièrement axée sur la roue.

Selon Tinguely, nous appartenons à "une civilisation des roues" : la roue étant l’emblème de la relation entre l’homme et la machine.

Exposition permanente au Musée des Antiquités de Bâle.

Le Musée des Antiquités nous invite à un voyage de découverte passionnant et varié dans l’Égypte des Pharaons.

Sur les traces des découvreurs, nous plongeons dans l’histoire aventureuse de la découverte de l’Égypte pharaonique.

Des objets culturels vieux de 6000 ans témoignent de la naissance et de l’expansion de la haute culture égyptienne.

En Égypte, tout tourne autour du Nil : ainsi, nous vivons le quotidien dans l’ancienne Égypte à travers des objets authentiques issus de la vie des agriculteurs, des artisans et des scribes.

Les Égyptiens entretenaient un lien profond avec la mort et l’au-delà. Nous arrivons enfin aux momies et aux objets funéraires, ainsi qu’à l’espoir d’une vie après la mort.

Nous faisons connaissance avec les divinités égyptiennes, nombreuses et puissantes.

Enfin, nous vivons le crépuscule de l’Égypte pharaonique à travers la conquête d’Alexandre le Grand et l’intégration dans l’Empire romain.

Le Musée des Cultures présente une exposition permanente consacrée au carnaval de Bâle. Dans des salles historiques avec beaucoup d’ambiance, l’exposition dévoile les différentes facettes et traditions du carnaval de Bâle : costumes, masques, instruments de musique, documents historiques et une reconstitution d’un "bistrot de carnaval". Un espace multimédia donne l’opportunité d’en savoir plus sur l’effervescence lors du carnaval.

Larven est un terme propre au carnaval de Bâle et fait référence aux masques portés par les participants. Ces masques sont uniques, souvent réalisés avec une grande finesse artistique.

L’exposition résulte d’une collaboration entre le Musée des Cultures de Bâle et l’association Basler Fasnachts-Welt, et a pris une place permanente au sein du Musée des Cultures.

Nouvelle exposition permanente au Musée des Cultures de Bâle sur la question de notre perception du monde qui nous entoure : arbres, plantes, montagnes - êtres et choses. Sont-ils subordonnés à nous ou sont-ils des compagnons égaux dans notre évolution ?

165 objets montrent que, dans de nombreuses cultures, tout est perçu comme vivant, pensant et ressentant.

Pour les Kamilaroi en Australie, les arbres sont bien plus que de simples arbres ; ils sont des ancêtres vivants et des réservoirs de savoir.

En Amérique du Sud, en Océanie et en Afrique, l’eau et la terre ont une importance particulière : Pachamama, la Terre Mère, est honorée avec des autels et des offrandes. La Terre est reconnue comme une entité juridique en Équateur, tout comme la rivière Whanganui en Nouvelle-Zélande. Au Mali, Mami Wata, la Mère Eau, est honorée.

À la recherche d’un futur commun et de formes alternatives de coexistence, l’exposition nous guide à travers l’exploration de perspectives locales, d’actions et d’idées.

Intéressé(e) ? Au Musée d’Ethnographie de Genève, vous pouvez actuellement visiter l’exposition Exposition "Être ensemble", sur la dépendance mutuelle des humains envers les autres formes de vie sur Terre.

L’exposition au Vitra Schaudepot explore l’interaction entre la science-fiction et le design, présentant plus de 100 objets de collection du début du XXe siècle à aujourd’hui. Organisée par le designer argentin Andrés Reisinger, elle inclut des œuvres inspirées par la science-fiction, influencées par l’ère spatiale des années 1960 et 1970, et des créations modernes destinées aux mondes virtuels du métavers.

La science-fiction, popularisée au XIXe siècle par des auteurs comme Mary Shelley et Jules Verne, a inspiré des œuvres cinématographiques et littéraires majeures. Au XXe siècle, les avancées technologiques de l’ère spatiale ont influencé les designs futuristes de meubles et d’objets, utilisés dans de nombreux films de science-fiction.

Aujourd’hui, le métavers représente un nouveau domaine d’expérimentation pour les designers. Reisinger, en particulier, crée des œuvres numériques vendues en tant que NFT, combinant esthétique numérique et inspirations de la science-fiction. L’exposition montre comment le dialogue entre science-fiction et design continue de façonner notre vision du futur.

Le Musée Tinguely présente une grande rétrospective de Mika Rottenberg, mettant en avant ses vidéos qui critiquent la logique de production capitaliste avec humour et surprise. L’exposition, intitulée Antimatter Factory, inclut des œuvres majeures de 2003 à 2024, son dernier film REMOTE (2022), une nouvelle sculpture-fontaine, et des sculptures hybrides en matériaux organiques et plastiques régénérés. Inspirée par sa résidence d’artiste au CERN, Rottenberg a créé Spaghetti Blockchain (2019-2024), une installation vidéo explorant l’échange d’énergies et de matières à travers l’espace et le temps.

Le Musée du Design Vitra accueillera, dès l’automne 2024 jusqu’au début mars 2025, une exposition pionnière consacrée à Nike, baptisée « Nike. Form Follows Motion ». Cette rétrospective inédite célèbre le demi-siècle d’existence de Nike, retraçant l’évolution de la marque jusqu’à devenir un pilier du design mondial et un produit phare de la culture populaire. L’exposition plonge au cœur de l’odyssée du design chez Nike, depuis ses prémices dans les années 1960, marquées par la création du logo « Swoosh » emblématique, en passant par des modèles mythiques tels que la Air Max, jusqu’aux avancées contemporaines en matière de matériaux innovants et de pratiques durables.

Puisant dans la richesse des archives de design de Nike, l’exposition dévoile pour la première fois une sélection exceptionnelle de dessins, de prototypes et de documents. Elle met en exergue des pièces rarissimes issues des tout premiers jours de l’entreprise, des esquisses originales et des maquettes de sneakers devenues iconiques, ainsi que des regards sur des collaborations prestigieuses avec des figures de la création telles que Virgil Abloh et Marc Newson.

La Fondation Beyeler présentera à partir de septembre 2024 une rétrospective d’Henri Matisse (1869–1954), exposant 80 œuvres clés de l’artiste français.

L’exposition à la Fondation Beyeler est inspirée du poème de Charles Baudelaire, « L’Invitation au voyage » (1857), souvent évoqué par Matisse. Les thèmes centraux du poème, "le luxe, le calme et la volupté", reflètent l’essence de l’art de Matisse et servent de fils conducteurs dans son parcours artistique et personnel, où le voyage lui-même a joué un rôle significatif.

L’exposition couvre toutes les phases créatives de l’artiste : elle débute avec ses premières toiles des années 1900, passe par les peintures révolutionnaires du Fauvisme et les œuvres expérimentales des années 1910, pour arriver aux tableaux sensuels de la période niçoise et des années 1930, et se conclut avec les célèbres gouaches découpées des années 1940 et 1950.

Cette diversité de peintures remarquables, de sculptures et de gouaches découpées permet de retracer le développement et la richesse de l’œuvre unique de Matisse.

Note sur les expositions connexes : L’exposition actuelle « Les années Fauves » à la Fondation Gianadda de juillet 2023 à janvier 2024, et l’exposition « Matisse, Derain et leurs amis - L’avant-garde parisienne 1904-1908 » présentée au nouveau bâtiment du Musée d’art de Bâle jusqu’au 21 janvier 2024 ?

Depuis des décennies, l’histoire de la décoration de vitrines est intimement liée à celle de l’art visuel. Cette exposition au Musée Tinguely explore cette connexion dynamique, mettant en lumière comment la vitrine a inspiré et influencé des artistes à travers le temps.

L’exposition révèle comment, en plus de Jean Tinguely, de nombreux autres artistes ont apporté une nouvelle dimension à la conception de vitrines. En parallèle, la vitrine elle-même est devenue un motif récurrent dans diverses œuvres d’art, servant souvent de scène pour des performances et des actions artistiques.

Cette relation mouvementée entre la vitrine et l’art est explorée depuis ses débuts jusqu’à nos jours, offrant une perspective historique et contemporaine. En outre, l’exposition s’étend au-delà des murs du musée pour investir l’espace urbain, avec des interventions artistiques dans les vitrines de magasins à Bâle, transformant ainsi la ville en une galerie à ciel ouvert.

Cette approche innovante permet aux visiteurs de découvrir comment la vitrine, espace de commerce et de présentation, se transforme en un lieu d’expression artistique, questionnant ainsi les frontières entre l’art et la consommation. À travers cette exposition, le Musée Tinguely invite le public à repenser la vitrine non seulement comme un simple contenant, mais comme un espace d’interaction et de créativité.

Julian Charrière, artiste franco-suisse, explore dans son exposition Midnight Zone au Musée Tinguely, la relation complexe entre les humains et les environnements aquatiques. L’exposition présente diverses œuvres, dont des photographies, des sculptures et des films, qui mettent en lumière l’impact des activités humaines sur les systèmes aquatiques. En se focalisant sur les écologies sous-marines, de la rivière Rhin aux océans lointains, Charrière nous invite à réfléchir sur l’importance de l’eau et les défis environnementaux auxquels nous sommes confrontés.